Tuileur du Rite Français - 1786
Charles CHOISY
Martinique
TUILEUR DU RITE FRANÇAIS -1786
CHEVALIER D’ORIENT
La marche
Trois pas de Maitre en avant, trois pas de Maitre en arrière et un seul pas ordinaire en avant.
La position du serment
Le genou droit à terre, la main droite sur le livre de la sagesse et le glaive, la main gauche, tient un compas qui embrasse un maillet.
Le mot de passe
YA VAURUM HAMMEM qui signifie : Ils passeront les eaux.
La batterie
Elle se fait par sept coups ; savoir : cinq coups égaux lents, distants des deux derniers, qui doivent être précipités.
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Le signe
Le signe se fait en portant la main droite sur l’épaule gauche, d’où on la descend le long du corps en serpentant jusque sur la hanche droite, à quoi l’on répond en portant la main droite sur la hanche gauche.
L’ordre
L’ordre est, après avoir tiré son glaive, de la porter à plat perpendiculairement le long du corps, du coté droit, le poing à la hauteur de la hanche.
L’attouchement
L’attouchement est de porter la main droite au glaive, pour le tirer du fourreau, comme si l’on voulait combattre ; ensuite faire un mouvement en voltant le corps, et passant le pied droit derrière le gauche, levant le bras gauche, la main tendue comme si l’on vouait repousser quelqu’un, en sorte que les deux Frères, dans cette position, se rencontrent les deux mains gauches en enclavant les doigts les uns dans les autres ; et sur le champ s’embrassent.
La parole sacrée
JUDA à quoi on répond BENJAMIN.
L’habillement
Salle d’Orient
Un tablier blanc bordé de vert, sur la bavette sera brodé en or le nœud de Salomon mal entrelacé; au milieu sera deux glaives en sautoir.
Un large cordon vert moiré passé en baudrier de la gauche à la droite sans bijou.
Le tablier se retourne et représente les attributs des Grands Elus Ecossais.
Salle d’Occident
Les Chevaliers dans cette salle, quittent le vert et prendront le rouge. On y distinguera les grades par des rosettes qui sont au bas des cordons
Les Chevaliers porteront une écharpe de soie couleur d’eau, bordée par les deux bouts d’une frange d’or ; cette écharpe se met autour du corps en ceinture. Sur un des tombants de l’écharpe est figuré un pont sur lequel est écrit L D P.
Le bijou
Le bijou d’or, est le même que celui des Grands Elus Ecossais, en y ajoutant en trophée deux épées nues en sautoir à lames d’acier, les poignées posées de niveau.
La truelle
Chaque Chevalier porte une truelle dont la poignée est garnie d’un ruban rouge et attachée à la ceinture du tablier du coté droit.
Le glaive
Les Chevaliers portent le glaive.
Les gants
Ils sont blancs.
Le chapeau
Les Chevaliers d’Orient sont couverts en Conseil des Chevaliers. La coiffure la plus convenable est un chapeau de feutre noir, le bord rabattu en avant.
L’âge
Dix semaines d’années.
La place
Les Chevaliers d’Orient se placent indistinctement sur l’une ou l’autre colonne.
Le baiser fraternel
Il se donne par trois, sur la joue droite, la joue gauche et la joue droite.
L’applaudissement
Il se fait avec les mains selon le rythme de la batterie suivi de: Honneur aux Chevaliers.
Le signe de consentement
Etant assis, étendre la main droite à la hauteur de l’épaule et la laisser tomber sur la cuisse.
Les entrées et les sorties
Le Frère qui veut pénétrer dans le Conseil après l’ouverture des travaux doit :
Frapper à la porte par la batterie du grade.
Le Couvreur, répond de même.
Le Frère réplique de même.
Le Frère qui entre doit se placer entre les deux Généraux, se mettre à l’ordre et attendre que le Souverain Maitre lui dise de prendre place.
Si le Frère est membre, il quitte l’ordre et regagne sa place seul.
Si c’est un visiteur, le Maitre des Cérémonies, doit le conduire à sa place.
Pendant tous les travaux on ne pourra ni quitter sa place, ni marcher sans permission ; Cependant un Frère qui voudra sortir pour quelque temps, pourra aller doucement en demander la permission au Général de sa colonne.
Un Frère qui voudra quitter les travaux, demandera la parole, et après l’avoir obtenue, priera le Souverain Maitre de lui permettre de se retirer.
Le Frère se retire sans cérémonie.
La Demande de la parole
Les Frères demandent successivement la parole, en se levant et étendant la main droite.
Le Général concerné frappe un coup, auquel répond l’autre Général puis le Souverain Maitre.
Le Général concerné dit : Souverain Maitre un Frère demande la parole.
Le Vénérable répond : mon Frère vous pouvez parler.
Le Frère se met à l’ordre et intervient.
Si plusieurs Frères demandent la parole, c’est au Général à voir qui l’a demandé le premier et à l’annoncer au Souverain Maitre.
Les Frères placés à l’Orient demandent la parole au Souverain Maitre.
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